Mendoza et sa police touristique!!

Nous arrivons lundi 8 décembre à Mendoza, il fait beau et il fait chaud! On arrive à l'auberge dans la matinée. On prend une claque quand on nous annonce un prix de la chambre deux fois plus élevée que ce qu'on pensait. Mais avec près de 20 de transport dans les pattes nous n'avons pas le courage de chercher autre chose. Il faut dire que l'économie de l'Argentine n'est pas des plus stables, l'inflation est très présente et les prix augmentent constamment. D'ailleurs il y a un truc très étonnant c'est que l'on peut changer des euros (ou des dollars) contre des pesos argentins soit au taux de change légal soit au taux de change illégal : le "blue". Et ce dernier est très intéressant... mais nous n'avons presque pas d'argent liquide étranger sur nous : dommage!

L'après-midi on se balade dans Mendoza et on se renseigne pour aller déguster du vin dans les bodegas de la région. Mendoza est la région qui produit la plus grande quantité de vin en Argentine : du rouge ET du blanc. Le lendemain matin, une agréable surprise nous attend : un petit déjeuner gargantuesque avec des oranges, du pain, des viennoiseries et le must des pancakes au dulce de leche!

Nous prenons ensuite un bus urbain pour la banlieue sud de Mendoza, à une dizaine de kilomètres se trouvent les premières vignes et les bodegas les plus ancienne de la région nous commençons par la bodega La Rural fondée par l'italien Don Felipe Rutini en 1885. Elle abrite également un joli petit musée que nous avons pu visiter. On peut y voit toute l'instrumentation nécessaire à l'élaboration du vin : les hottes pour recueillir le raisin, le fouloir en cuir, les barriques en bois, le petit laboratoire pour tester le vin et sa fermentation, la machine pour laver les bouteilles, etc. Malheureusement, les dégustations étaient un peu chères, et nous n'avons pas pu goûter au vin. Il est 13h, il fait chaud et on commence à avoir faim malgré le petit déj énorme du matin. On marche un peu et on s'embarque sur un chemin qui traverse une oliveraie. On trouve un petit coin sympathique à l'ombre de un olivier et au bord d'un petit ruisseau pour pique-niquer.

On reprend notre chemin pour rejoindre la cave suivante mais nous ne trouvons pas la route indiquée sur la carte et on entend le tonnerre gronder au loin. C'est alors qu'une voiture s'arrête à notre hauteur. C'est une femme d'une quarantaine d'année qui habite dans le coin et qui travaille au commissariat. Elle nous avertit que nous ne devrions pas nous balader à pied par ici car il y a des "mauvaises gens" qui traînent dans le coin. Sa voisine s'est fait cambriolée il y a deux semaines, et parfois certains touristes se font agresser. Elle décide même d'appeler la police touristique pour qu'ils nous escortent. Donc nous voilà à attendre la police touristique avec cette agente de police. Apres une dizaine de minutes, le pick-up arrive et deux flics nous abordent. On n'a pas l'air de trop les déranger, et ils nous emmènent tranquillement à la cave suivante. On dirait bien qu'on a le chic pour se faire emmener par les flics (voir l'article de décembre 2012 à Montréal là). Arrivés sur place, on se rend compte que la visite est chère et payante, mais on s'attend que les flics soient repartis pour repartir nous aussi après quelques photos de l'extérieur. Finalement nous entrons à Mendoza sans avoir goûté de vin. Heureusement, l'auberge propose de boire un vin de la maison gratuitement le soir!!

Comments

[lulu1012]

Quelle aventure!!

[cath-nono]

Coucou les zaventuriers! Non mais dites donc faut pas nous mettre en souci comme ça, manquerait plus que vous vous fassiez kidnappés tiens!! ou alors vous avez vraiment un faible pour la conduite accompagnée policière!!! bises